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Pour des villes vivantes

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Pour des villes vivantes est un projet qui a pour objectif de faciliter l’accès à la nature en ville et d’augmenter les déplacements actifs et assistés. Ce sont les trajets faits à pied, à vélo, en fauteuil roulant, en quadriporteur, en patins à roulettes ou en skateboard. Comment allons-nous faire cela ? Grâce aux trames vertes, des chemins entourés de végétaux qui relient plusieurs parcs entre eux.

Où en est le projet?

Notre équipe finalise la rédaction et la mise en page du guide « Implanter des trames vertes et actives à l’échelle municipale. Guide de pratiques inclusives pour des villes vivantes et en santé». Cet outil destiné aux municipalités vise à faciliter la mise en œuvre de mesures d’aménagement pour la mobilité active selon les différents contextes urbanistiques des villes québécoises.

« Implanter des trames vertes et actives à l’échelle municipale. Guide de pratiques inclusives pour des villes vivantes et en santé » détaille les mesures à privilégier pour créer des voies de circulation actives et vertes dans différents contextes urbanistiques. Il contient notamment :

  • Des mesures adaptatives pour transformer les rues secondaires selon différents phasages ;
  • Des recommandations et détails d’implantation associés aux travaux ;
  • Des scénarios illustrés et expliqués en fonction de différents contextes urbains ;
  • Notre démarche de consultation et de cocréation, reproductible sur votre territoire.

Recevez gratuitement notre guide

Urbanistes, employés de municipalités et étudiants peuvent s’inscrire dès maintenant pour recevoir gratuitement un exemplaire de l’outil en format numérique ou imprimé, dans la limite des stocks disponibles.

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Que retrouve-t-on dans une ville vivante ?

Lignes directrices

L'activité physique grâce aux déplacements actifs et assistés (vélo, marche, fauteuil roulant ou électrique, triporteur, planche à roulettes).

La connexion entre les parcs grâce à des chemins avec des arbres et plantes, bons pour les végétaux et les animaux

Les événements et équipements culturels, artistiques et communautaires accessibles à tout le monde

La participation de la population dans les décisions pour l’aménagement de la ville

Nous avons mené: 

  • plus de 25 activités de sensibilisation et de consultation auprès des gens qui habitent ou se déplacent dans 4 quartiers, situées dans 3 villes québécoises. Des efforts soutenus sont déployés afin de récolter le savoir des populations qui rencontrent le plus d’enjeux en lien avec les déplacements actifs et assistés. En effet, plus de 340 personnes ont été consultées jusqu’à maintenant.
  • le recueil des recommandations et l’échange entre les citoyens, des professionnels, chercheurs, étudiants et travailleurs du milieu communautaire par l’entremise de nombreux événements de l’« Espace de travail intersectoriel (ETI).
  • une campagne de sensibilisation sur le projet récoltant plus de 300 000 vues.
  • la réalisation d’une œuvre collective dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve portant sur les villes vivantes.
  • des projets de recherche en collaboration avec le centre de recherche en santé durable VITAM et l’Institut national de santé publique du Québec, pour mieux comprendre comment les déplacements actifs peuvent contribuer à une meilleure santé ;
  • l’élaboration de propositions d’aménagements pour favoriser un environnement en santé et l’inclusion dans les 4 trames ciblées ;
  • la création d’un guide pour des villes vivantes, répertoire de mesures d’interventions destiné aux municipalités pour les outiller sur les besoins des résidents ;

Étapes clés qui ont mené à l'écriture du Guide « Implanter des trames vertes et actives à l’échelle municipale »

Démarrage et planification du projet

Démarrage du projet avec les partenaires

Février 2022 à juin 2022

Élaboration du Plan de mobilisation et participation 

Élaboration du Plan de communications pour des villes vivantes

Juin 2022 à décembre 2022

Activités d’information et de sensibilisation

Février et mars 2023

Activités de consultation 1 (en présentiel et en ligne)

Identifier les obstacles et solutions aux déplacements actifs

Partage des connaissances dans des outils de communications

Mars et avril 2023

Élaboration des mesures d'interventions préliminaires

Ateliers avec les partenaires et les acteurs du milieu

Mai à juin 2023

Activités de consultation 2 (en présentiel et en ligne)

Valider les mesures d’aménagement préliminaires

Création d’une œuvre collective

Été 2023

Élaboration des mesures d'interventions finales

Ateliers avec les partenaires et les acteurs du milieu

Automne 2023

Création de l'outil pour des villes vivantes

Rédaction

Automne 2023 – Hiver 2023-2024

Diffusion

Hiver 2023-2024

Rétroaction sur le projet et sa démarche

Hiver 2023-2024

Quelques définitions

Tu veux connaître le sens que nous donnons à des expressions comme « aménagement du territoire », « ville vivante », « expert de vécu », « déplacement assisté » ou encore « participation publique »? Découvre notre lexique Pour des villes vivantes qui regroupe 13 définitions simples à comprendre.

Je veux lire le lexique

FAQ

Une ville vivante, à quoi ça sert ?

En premier, ça favorise la bonne santé physique et mentale de la population. Passer du temps en nature réduit le stress. Se déplacer en transports actifs augmente l’activité physique. En second, ça renforce la bonne entente entre les habitants du quartier. Les parcs et espaces publics frais et agréables sont des lieux de rencontre entre les voisins puisqu’ils s’y croisent et peuvent discuter. Enfin, cela est bon pour l’environnement. Protéger les parcs et créer des chemins arborés aident à réduire la pollution et la chaleur. En se déplaçant plus à pied, ou en transport actif, on utilise moins les voitures. En créant des villes vivantes, on réduit donc les émissions de CO2 et on adapte les municipalités aux changements climatiques. Cela participe au retour des animaux et des végétaux dans les villes.

Qui est impliqué dans le projet ?

Tout au long du projet, nous consulterons les habitants, et plus précisément les personnes âgées et les personnes en situation de vulnérabilité, pour qu’ils nous expriment leurs besoins et expertises de vécus. Une communauté de professionnels de la santé et de chercheurs est également impliquée dans le projet. Nous rassemblons toutes ces informations pour créer ensemble le Guide pour des villes vivantes, qui rassemble un ensemble de mesures que les villes québécoises peuvent adopter.

Pourquoi je devrais participer ?

Témoignages

J’aimerais que les transports en commun soient gratuits, ou que l’on offre des trajets gratuits. La nature et la planète en ont besoin.

Maeva

Maeva

PAS de la rue

J'ai appris beaucoup de choses aujourd'hui pour avoir une ville plus verte et inclusive partagée avec tout le monde.

Ghyslain Hudon

Ghyslain Hudon

Membre du comité Équité diversité inclusion

Dans nos milieux de vie, c'est important d'avoir un sentiment de fierté, d'appartenance. Ça permet de se sentir chez soi.

Amis du Jeudi

J'ai 39 ans, je suis en fauteuil et je suis stressée de me rendre au parc toute seule. L'option la moins dangereuse est de rouler sur les pistes cyclables. C'est tout droit, c'est plat mais on n'a pas le droit.

Kimby Kistabish

Kimby Kistabish

M.A.M.U.K

Je m'implique dans le projet pour me mettre à jour sur les enjeux de verdissement et également représenter les citoyens de la Haute-Ville de Québec

Claude Labonté

Claude Labonté

Agent de développement de Mobilisation Haute-Ville

Une idée ? Aménager plus d’espaces intergénérationnels dans les parcs. Socialiser est un aspect important et selon moi, j’irai plus dans les espaces verts s’ils y avaient des activités et des jeux comme la pétanque ou des échecs. [traduit de l'anglais]

Mark

Mark

PAS de la rue

Dans mon quartier, les autos vont vite et les pistes cyclables sont mal placées. La pandémie a aussi entraîné une dévitalisation des artères commerciales. En travaillant sur ces points-là, ça serait plus facile et agréable de se déplacer activement.

Anne-Marie

Anne-Marie

L'Itinéraire

L’intermobilité des transports à Montréal est très bonne. Maintenant, il y a des inégalités d’accès aux services. Dans Hochelaga-Maisonneuve, la présence et la maintenance des toilettes publiques est très loin de celle dans le Vieux Montréal par exemple. [traduit de l'anglais]

Gabor

Gabor

PAS de la rue

Je faisais beaucoup de vélo avant. Maintenant je marche mais les voitures roulent vite, les lumières piétonnes passent trop vite. Mais le plus dangereux, ce sont les gens dangereux et la criminalité. On peut se faire attaquer ou tabasser, c'est ça le plus dangereux et qui fait qu'on évite de se déplacer dans la ville.

Joseph

Joseph

L'Itinéraire

J’aime la diversité des ambiances en ville. J’aime être sur la piste cyclable. Mais il faudrait une centrale pour répertorier les bris sur les rues et les trottoirs. Et aussi rendre accessible les Bixi même quand on n’a pas de carte de crédit.

Donald

Donald

PAS de la rue

J’aime me promener. Je passe plus facilement devant des maisons qui ont des devantures et des espaces au sol fleuris. Aussi, quand il y a des murales ou de la peinture au sol, ça embellit. Quand les gens se connaissent, c’est plus convivial. On aime ça. Donc des événements gratuits et du verdissement, ça améliorerait la ville.

Diane

Diane

L'Itinéraire

Il y a deux bloquants à mes déplacements : les constructions qui bloquent les rues, et le manque d’affichage. Sans internet ou téléphone, c’est difficile d’avoir de bonnes indications pour se diriger dans la ville. [traduit de l'anglais]

Christine

Christine

PAS de la rue

Je me suis déjà fait tapé par une auto dans une intersection dangereuse. Quand il y a une file de voiture, le bonhomme peut être allumé mais les conducteurs sont distraits. J’étais habillé de la même couleur que l’asphalte. Ça arrive souvent aux personnes itinérantes aussi.

Yvon

Yvon

L'Itinéraire

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Frédéric Roy-Audy

Chargé de projets en urbanisme et aménagement du territoire